Pieter Faes
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Nature morte, peinture de fleurs (d) |
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Pieter Faes, né le et mort le , est un peintre flamand de natures mortes et de fleurs.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pieter Faes naît dans le village de Meer (qui fait maintenant partie de Hoogstraten, dans la province d'Anvers). Il étudie à l'Académie d'Anvers[1]. À l'Académie, il fait la connaissance de Georges Frédéric Ziesel et de Jan Frans Eliaerts (en) qui se spécialisent dans les bouquets de fleurs comme lui[2].
Il est l'un des fondateurs en 1788 d'une société d'artistes connue sous le nom de Genootschap ter aanmoediging der Schoone Kunsten, connue sous sa forme abrégée de Konstmaatschappij (la " Société des Arts"). Parmi les autres fondateurs figurent Hendrik Frans de Cort, Balthasar Paul Ommeganck, Miss Herry, Jan Josef Horemans les plus Jeunes, Ferdinand Verhoeven, Hendrik Aarnout Myin, Frans Balthazar Solvyns, Mattheus, Ignace van Bree, Maria Jacoba Ommeganck, Marten Waefelaerts (en) et beaucoup d'autres. Le but de la société est de promouvoir et d'apprécier des œuvres d'art de ses divers membres dans un cadre informel. La première exposition de la société a lieu à Anvers en 1789[3],[4]. Dans cette exposition, Faes expose deux natures mortes de fleurs. Faes participe activement à la gestion de la "Konstmaatschappij" et aide à trouver des locaux pour celle-ci[5]. D'autres artistes rejoignent plus tard la Konstmaatschappij, dont Mattheus Ignatius van Bree, Maria Jacoba Ommeganck, Marten Waefelaerts et bien d'autres encore. À la fin de 1800, la "Konstmaatschappij" est fusionnée avec la "Genootschap der Kunsten" nouvellement créée. L'organisation fusionnée organise une exposition annuelle des œuvres de ses membres[5],[4].
Son travail est très bien accueilli et ses mécènes comprennent Maria Christina, la régente commune des Pays-Bas Autrichiens. Elle ramène beaucoup de ses tableaux à Vienne à son retour.
Par le mariage, il a été lié au peintre néo-classicisme anversois Andries Cornelis Lens. Il meurt à Anvers[1].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Son œuvre suit la manière de peindre des fleurs et des fruits de Van Huysum[6]. Ses tableaux montrent une touche fine et une palette harmonieuse[1]. Son style décoratif était poli mais sec[7].
Ses peintures de fleurs servent de modèles au peintre anversois Jean-Baptiste Berré[8].
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Fleurs avec un vase en pierre, 1786, New York, Metropolitan Museum of Art.
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Nature morte de roses, tulipes, œillets et autres fleurs dans une urne sur un rebord en pierre, avec pêches et raisins, localisation inconnue.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pieter Faes » (voir la liste des auteurs).
- Pierre Faes at the Biographie Nationale de Belgique, Volume 6, p. 847
- Jean-François Eliaerts at the Biographie Nationale de Belgique, Volume 6, p. 537-538
- (en) Reginald Howard Wilenski, Flemish Painters : 1430-1830, Viking Press, 1960, p. 418
- Catalogue du Musée d'Anvers, deuxième édition, 1857, p. 463-469
- Frans Jozef Peter Van den Branden, Geschiedenis der Antwerpsche schilderschool, Antwerpen, 1883, p. 1243-1262
- (en) Pieter Faes sur le site du Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie
- Metropolitan Museum of Art (New York, N.Y.), Walter A. Liedtke, Flemish Paintings in the Metropolitan Museum of Art, Volume 1, Metropolitan Museum of Art, 1984, p. 94-95
- (en) Jean Baptiste Berré sur le site du Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :